Actualités du fret international- Mai 2023

Retrouvez les actualités du fret international: fret maritime, aérien et routier avec Marglory
Bonne Lecture!


Airbus va doubler sa capacité de production en Chine

Airbus va installer une seconde ligne d’assemblage d’avions à Tianjin, doublant ainsi sa capacité de production d’appareils de la famille A320 sur le sol chinois. 

Avion AIRBUS A320


L’avionneur européen vient d’annoncer le doublement de sa capacité de production en Chine avec l’ajout d’une deuxième ligne d’assemblage. 
« À mesure que le marché chinois continue de croître, il est tout à fait logique pour nous de produire sur place pour les compagnies aériennes chinoises, et probablement d’autres clients dans la région », a affirmé le président exécutif d’Airbus Guillaume Faury. 
 
Cette nouvelle ligne d’assemblage final (FAL, pour « Final Assembly Line ») doit entrer en service au second semestre 2025. 

Quatre appareils par mois aujourd’hui

Airbus dispose déjà d’une ligne d’assemblage d’A320 à Tianjin depuis 2008, qui a produit plus de 600 A320. Elle produit actuellement quatre appareils par mois et doit monter à six dans le courant de l’année. 
 
La FAL chinoise supplémentaire constituera un « élément important du système de production d’Airbus en vue d’atteindre la cadence de 75 » A320 et A321 produits par mois en 2026, contre 43 en 2022, a-t-il expliqué. Il s’agit pour l’avionneur de livrer au plus tôt les quelque 7.300 appareils de son carnet de commandes, à des clients contraints d’atteindre souvent plusieurs années. 
 
Une fois cette nouvelle FAL en service, Airbus en comptera dix dans le monde : deux à Tianjin, deux à Mobile aux États-Unis, deux à Toulouse et quatre à Hambourg en Allemagne. 

Source: LADEPECHE.FR


A.P. Moller – Maersk lance une nouvelle liaison de fret aérien entre les États-Unis et la Chine

Afin de répondre aux besoins logistiques de bout en bout de ses clients, A.P. Moller – Maersk (Maersk) lance deux nouveaux services de fret aérien avec des vols réguliers reliant les États-Unis à la Chine. 

Maersk Air Cargo

Le nouveau corridor aérien de Maersk, soutenu par les clients, devrait combler le manque de connectivité entre les deux plus grands marchés du monde pour les clients maritimes, avec des solutions pour les marchandises sensibles au temps et de grande valeur, grâce à de nouveaux services aériens. 

Maersk commencera par deux vols hebdomadaires entre l’aéroport international de Greenville-Spartanburg (GSP) et l’aéroport international de Shenyang Taoxian (SHE) et par deux vols hebdomadaires entre l’aéroport international de Chicago Rockford (RFD) et l’aéroport international de Hangzhou Xiaoshan (HGH). Ces deux services seront portés à trois vols hebdomadaires à partir de mai 2023. 

Maersk a récemment ouvert une nouvelle passerelle de fret aérien à Chicago afin d’ajouter davantage d’opportunités d’intégration de la chaîne d’approvisionnement pour les clients utilisant les aéroports internationaux de Chicago O’Hare et de Rockford. 

L’opération sera réalisée avec trois Boeing 767-300 cargo récemment acquis qui ont été ajoutés à la flotte de Maersk Air Cargo, la compagnie aérienne de fret interne de Maersk, et sera exploitée par Amerijet International, la compagnie aérienne de fret basée à Miami. 

Le 20 mars, Maersk a célébré le vol inaugural du nouveau service de fret aérien de l’entreprise de logistique avec trois vols hebdomadaires réguliers entre Billund (BLL) et Hangzhou (HGH) opérés par Maersk Air Cargo. 

Maersk a également lancé récemment un nouveau service de fret aérien avec des vols réguliers entre Greenville-Spartanburg, Caroline du Sud (GSP) et Incheon, Corée (ICN), assurés par la compagnie aérienne de fret Amerijet International, dont le siège se trouve à Miami. 

Source: MaritimeNews


L’Allemagne réexamine son feu vert à une participation chinoise dans le port de Hambourg

Le gouvernement allemand reconsidère l’autorisation qu’il a accordée il y a quelques mois à un groupe chinois d’acquérir des parts d’un terminal portuaire de Hambourg, ce dernier étant désormais classé comme « infrastructure critique », a annoncé Berlin. 

Port de Hamburg, Container Terminal Burchardkai

L’Allemagne avait décidé fin octobre d’autoriser l’investissement controversé du groupe chinois Cosco dans un terminal du premier port commercial d’Allemagne. La part cédée avait été limitée à 24,9 % uniquement.  
 
Depuis cette décision, le terminal concerné a été classé comme « infrastructure critique » par la BSI, une administration allemande indépendante chargée de la sécurité informatique. 

Le choix d’Olaf Scholz

Ce classement impose une surveillance accrue des prises de participations étrangères. L’investissement chinois était notamment défendu par le chancelier Olaf Scholz, ancien maire de Hambourg, contre l’avis de certains membres de son gouvernement. 
 
Un compromis avait dû être trouvé, limitant le montant de la participation visée qui était de 35 % au départ. Hambourg est le premier port d’Allemagne et le troisième en Europe derrière Rotterdam et Anvers. Cosco est, lui, le premier armateur chinois. 
 
Premier partenaire économique de l’Allemagne et marché vital pour son puissant secteur automobile, Pékin a longtemps été ménagée par Berlin, qui a toutefois durci le ton depuis plus d’un an. 
 
Les ministres écologistes prônent une plus grande fermeté envers la Chine, pointant ses menaces récurrentes contre Taïwan et les exactions dont elle est accusée contre les Ouïghours dans la région du Xinjiang. 
 
En novembre, l’Allemagne a bloqué la vente de deux fabricants de puces à des investisseurs chinois, en raison de préoccupations en matière de sécurité autour de cette production stratégique. 

Source: L’antenne


La Commission mixte maroco-espagnole pour la connectivité fixe à travers le détroit de Gibraltar a tenu sa quarante-troisième session

La Commission mixte maroco-espagnole pour la connectivité fixe à travers le détroit de Gibraltar a tenu sa quarante-troisième session le lundi 10 avril 2023, sous la coprésidence de M. Nizar Baraka, Ministre de l’Equipement et de l’Eau, et de Mme Raquel Sánchez Jimenez, Ministre espagnole des Transports, de la Mobilité et de l’Agenda Urbain Espagnol. 

Comite mixte Maroco-espagnole

Cette commission mixte, créée conformément aux dispositions des accords de coopération maroco-espagnols du 24 octobre 1980 et du 27 septembre 1989, est l’organisme gouvernemental chargé de superviser le projet des deux pays, et dans le même contexte, la Société nationale d’études des détroits au Maroc (SNED) et la Société espagnole d’étude des transports à travers le détroit de Gibraltar en Espagne (SECEGSA), responsables des études nécessaires au projet, ont été créées. 

Cette session a vu la participation des ambassades du Royaume du Maroc à Madrid et du Royaume d’Espagne à Rabat, des membres du comité mixte, ainsi que de fonctionnaires centraux du Ministère de l’Equipement et de l’Eau et de fonctionnaires et cadres des deux sociétés. 

Cette 43ème session a été organisée par le gouvernement espagnol après une période de 14 ans depuis la 42ème session à Tanger le 29 octobre 2009, en application des chapitres des deux accords, qui stipulent la périodicité de sa convocation avec les deux pays tournants pour l’accueillir. 

Cette volonté a été officiellement concrétisée par la signature du mémorandum d’entente sur les infrastructures à l’occasion de la réunion de la Haute Commission mixte maroco-espagnole tenue le 1er et 2 février 2023, où le projet de connectivité permanente fait l’objet d’une attention particulière de la part des responsables gouvernementaux des deux pays pour leur éloge continu de la coopération exemplaire et de leur engagement renouvelé à son égard. 

L’objectif principal de cette 43ème session est de définir les grands principes et axes du programme de travail conjoint des sociétés d’études SNED et SECEGSA en adoptant une vision partagée pour mobiliser le groupe des instituts scientifiques et techniques au niveau national de chaque pays de manière harmonieuse et au niveau international pour l’équilibre optimal des réalisations importantes de l’exploration et des études au plus haut niveau ainsi que l’avancement du projet tel que permis par les développements technologiques et des connaissances dans les domaines connexes 

Source: MaritimeNews