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Bonne Lecture!
Fret maritime : les délais de livraison s’améliorent depuis la Chine
Le dernier index de transport maritime publié par la plateforme SaaS de supply chain connectée E2open rapporte une réduction des temps de transit.

Source : Actu Transport Logistique
Depuis le 1er janvier, il faut en moyenne 63 jours pour une entreprise pour remettre ses marchandises à des transporteurs routiers ou ferroviaires après leur acheminement par transport maritime. Soit une baisse de 8 jours par rapport au même trimestre de l’année dernière.
Une baisse de la demande
Autre tendance observée dans cet index : une baisse de la demande de marchandises en provenance d’Asie, dont les ports sont actuellement moins congestionnés. « De la baisse importante de la demande de marchandises expédiées depuis l’Asie a découlé une réduction des temps de transit. Les temps de livraison de la commande au port final de ces envois ont diminué de 8 jours par rapport à 2021 », précise l’index.
Les exportations d’Asie vers l’Amérique du Nord et l’Europe ont vu eux aussi les trajets transocéaniques baisser. Respectivement de 9 et 8 jours par rapport aux trois mois précédents, et de 12 jours par rapport au quatrième trimestre 2021.
Maroc-Afrique : record des échanges commerciaux en 2022
Les échanges commerciaux entre le Maroc et le continent africain ont remarquablement évolué ces dernières années. En atteignant 65 milliards de dirhams en 2022. Le point sur la nature des produits échangés et les principaux pays partenaires.

Source : le 360
Entre 2001 et 2021, les échanges commerciaux entre le Maroc et son continent ont plus que quadruplé. Passant d’une moyenne annuelle de 10 milliards de dirhams à près de 46 milliards de dirhams.
Statistiques de l’Office des changes
Par ailleurs, selon les dernières statistiques de l’Office des changes, arrêtées à fin 2021. Les importations du Maroc vers les pays africains montrent le poids important des achats de produits énergétiques et alimentaires. Ainsi, les importations de gaz de pétrole et autres hydrocarbures arrivent en tête (25,3%). Suivies des variétés de charbons (houilles et cokes) avec une part de 5,3%. On retrouve ensuite les importations de dattes (5,1%), des matières plastiques (4,2%) et de l’huile de soja (4,1%).
D’un autre côté, les exportations du Maroc vers l’Afrique sont constituées principalement des engrais naturels et chimiques (25,4%). Des préparations et conserves de poissons et crustacés (8,6%). Du sucre brut et raffiné (5,9%), des poissons frais, salés, séchés ou fumés (5,1%), des fils, câbles. Et autres conducteurs isolés pour l’électricité (4%) et des voitures de tourisme (3,6%).
Cependant, en termes de pays partenaire, l’Égypte a été le principal exportateur vers le Maroc en 2021. Suivie de l’Algérie, la Tunisie, l’Afrique du Sud et le Togo.
D’autre part, on retrouve la Côte d’Ivoire en tête des pays importateurs de produits marocains. Suivie du Sénégal, de la Mauritanie, de Djibouti et de la Tunisie.
CMA CGM dévoile les grandes lignes du plan de sauvetage de la Méridionale
Une semaine après que l’information ait fuité, CMA CGM a confirmé, le 14 février 2023, être en « discussions exclusives » avec la direction du groupe frigorifique breton Stef pour racheter La Méridionale.

Source : Actu Logistique Transport
Le 14 février 2023, le rapprochement exclusif avec Stef portant sur le rachat de la filiale maritime La Méridionale est devenu une information officielle. Les quatre cargo-mixtes blancs et bleus vont bel et bien changer de propriétaire. En plus des 600 salariés dont 490 navigants de capitaine pour un montant non révélé à ce stade.
La compagnie française spécialiste de la ligne maritime régulière conteneurisée indique mettre son expertise au service du développement d’une « filière maritime française d’excellence depuis Marseille et la Corse » et poursuivre la diversification à l’international entamée en 2020 en Méditeranée.
Investissements annoncés dans la flotte
CMA CGM annonce vouloir mettre en place des synergies et complémentarités commerciales sur le marché du « RORO, tout en préservant l’emploi des navigants français à bord de ses navires. Il investira également dans la flotte de navires et la transition énergétique de cette compagnie maritime », ajoute le communiqué.
Un management de transition a été mis en place au sein de La Méridionale avec l’arrivée de Guillaume de Feydeau. Ce dernier ressortira-t-il le plan Poséidon des cartons ? En effet, il y a neuf ans il avait été mandaté pour tenir la SNCM dans la tempête tant bien que mal en organisant 400 départs.
Tout d’abord, le futur actionnaire devrait commencer par éponger les pertes évaluées selon nos sources à 32 millions d’euros (M€) et avec « le concours d’une équipe dirigeante dédiée localisée à Marseille (…) conserver l’identité de La Méridionale et de renforcer la qualité du service auprès des clients des dessertes Corse et Maroc, dans le respect de l’esprit du service passagers qui a fait le succès de La Méridionale. »
Logistique: Le top 14 des pays africains de l’Emerging Markets Logistics Index
Les groupes Agility et Transport Intelligence ont publié le rapport Emerging markets logistics index 2023. Ce dernier a établit le classement des 50 premiers pays émergents au monde en fonction du développement de leur secteur logistique. Quatorze pays africains ont amélioré leur rang dans ce classement dans lequel le Maroc arrive à la tête du continent africain.

Source : Maritime news
Le groupe Agility, fournisseur leader de services de chaîne d’approvisionnement, et Transport Intelligence viennent de publier la 14e édition de l’Agility emerging markets logistics index 2023. Cette édition évalue la compétitivité globale en logistique des pays émergents.
Critères fondamentaux du Classement
Tout d’abord, ce classement, réalisé chaque année par la société Agility, repose sur quatre critères fondamentaux. Critères composés chacun de sous-critères: les atouts logistiques internes (taille et croissance du marché de la logistique, PIB, croissance économique, population, revenus, urbanisation…). Mais aussi, les atouts logistiques externes (tailles et croissance des marchés de logistique international, commerce à fort intensité logistique, qualité des infrastructures, connectivité, coût et temps des procédures aux frontières), le climat des affaires (règlementation de l’environnement, notation, stabilité des prix, coût des crimes et violences, accessibilité au marché…). Et le degré de préparation numérique (mix énergétique, risque entrepreneurial, compétence numérique et capital humain, modèles commerciaux numérique et commerce en ligne…).
Classement au niveau du continent africain
Au niveau du continent africain, plusieurs pays ont évolué positivement dans le classement. Et ce, du fait du ralentissement économique mondiale et l’adoption du digital accéléré par la pandémie du Covid-19.
Cela dit, le Maroc conserve son 20e rang mondial et demeure le 1er en Afrique avec un score de 5,08, contre 4,65 l’année précédente. Par ailleurs, Le royaume consolide sa position dans la catégorie «Business Fundamentals». Et cela, grâce à l’ouverture, la robustesse et l’équité du climat des affaires. Et ce, a travers des critères comme l’environnement règlementaire, le cadre d’application des contrats, la stabilité intérieur, le niveau d’inflation, l’accessibilité au marché… Au niveau de ce critère, le Maroc affiche un score de 6,45/10, largement au-dessus des autres pays africains. De même, au niveau du critère logistique international. On constate que le Maroc affiche un score de 5,09, grâce notamment à ses infrastructures portuaires.