Actualités fret international – Octobre 2022

Marglory vous offre une vision 360° sur les actualités du fret international arrêtées en octobre 2022. Découvrez avec Marglory, comment un logiciel avancé réduit à zéro les dommages causés par les rafales de vent chez APM Terminals MedPort Tangier ou encore la limitation des exportations de semi-conducteurs américains vers la Chine… Consultez encore plus d’actualités avec Marglory.
Bonne lecture!

Un logiciel avancé réduit à zéro les dommages causés par les rafales de vent chez APM Terminals MedPort Tangier 

APM Terminals MedPort Tanger, subit fréquemment des dommages dus à des vents violents. Et à la suite de la gravité d’un événement survenu en 2020. L’équipe dirigeante du terminal a été convaincu qu’il fallait faire davantage, pour protéger à la fois les personnes et les opérations. Pas seulement à Tanger, mais dans l’ensemble d’APM Terminals, où les conteneurs sont de plus en plus souvent renversés.  

Avec les changements climatiques, les rafales de vent ont le potentiel de renverser des piles de conteneurs. Et peuvent ainsi causer de graves dommages aux équipements du terminal, aux conteneurs et à leur contenu.  Au-delà, du risque massif pour la sécurité, la chute de conteneurs entraîne des coûts économiques énormes pour le terminal et ses clients. Les opérations de déblaiement sont coûteuses, complexes et dangereuses. Elles peuvent entraîner des retards importants dans la chaîne d’approvisionnement.

Ahmed El Amrani, responsable HSSE chez APM Terminals MedPort : « Jusque-là, nous déplacions jusqu’à 800 conteneurs chaque fois que les prévisions annonçaient des coups de vent. Un effort énorme et coûteux pour un effet limité. Les prévisions météorologiques étaient trop peu fiables, ce qui nous poussait à nous précipiter au mauvais moment ou à nous laisser surprendre. Nous avions besoin de meilleures données pour effectuer les bons mouvements au bon moment. ». 

Une intelligence artificielle

APM Terminals réagi en développant un logiciel avancé. Ce dernier, utilise l’intelligence artificielle, pour prédire avec précision les événements météorologiques, et aider les terminaux à se préparer aussi efficacement que possible. Le terminal a fait donc appel à des experts en météorologie, en aérodynamique, en solutions informatiques intégrées. Et encore à des opérateurs de terminal expérimentés. Le groupe de travail a développé et testé un logiciel très avancé qui utilise 18 capteurs sur place. Et fournit ainsi des prévisions beaucoup plus précises. A propos de la vitesse et de la direction du vent au terminal, et alerte automatiquement les utilisateurs lorsque les critères de vitesse du vent prédéfinis sont prévus d’être dépassés. 

En juillet 2021, le système a été mis en service au terminal MedPort Tanger, et a déjà fait ses preuves. Pas un seul conteneur n’a été renversé depuis, même si la vitesse du vent a dépassé 25 m/s à plusieurs reprises. Et le terminal n’a plus besoin de déplacer qu’une vingtaine de conteneurs pour chaque alerte au vent, contre 800 auparavant. 

Source: Maritimeafrica  


Vers une limitation des exportations de semi-conducteurs américains vers la Chine 

Le gouvernement des Etats-Unis hausse le ton vis-à-vis de la Chine et de la Russie, en venant d’interdire certaines entreprises américaines “Nvidia et AMD” d’exporter vers des usines chinoises les équipements GPU. Ils contiennent des puces A100 et H100 spécialisées dans l’accélération de calculs pour l’intelligence artificielle. L’A100, s’est établie comme la référence du secteur, et la H100, annoncée cette année mais pas encore commercialisée, doit prendre sa succession. 

Une décision stratégique prise par les Etats-Unis dans le but de limiter les capacités de la Chine et la Russie. Aussi bien en matière de recherche que d’applications concrètes. Mais notamment pour la reconnaissance d’image à grande échelle. 

Une sanction qui touchera peut-être moins la Russie. Vu que ce pays, dispose de quelques entreprises technologiques majeures comme Yandex. Il est surtout question de l’écosystème chinois, qui risque d’être lourdement handicapé. Le gouvernement américain, aurait indiqué à Nvidia que l’objectif est d’éviter une utilisation de ses produits à des fins militaires.  

Au-delà, de la Russie et de la Chine… L’entreprise basée à Santa Clara en Californie vivra également les répercussions de cette décision du gouvernement américain. Car la fourniture de produits pour l’entraînement des modèles d’IA en datacenter constitue l’un de ses principaux business. Et a généré la croissance de la firme pendant plus de 10 ans. La Chine représenterait environ 10% de ses ventes sur le marché des centres de données. Il est nécessaire de mentionner que l’entreprise aurait 400 millions de dollars de ventes prévues ce trimestre. Et qui pourraient être perdues du fait de cette interdiction. 

Nvidia et AMD

AMD, principal rival de Nvidia dans les GPU, aurait reçu des instructions similaires concernant ses puces MI250, d’après Reuters. Cependant, l’entreprise sera moins affectée que son concurrent. Justifié par les faits, que l’immense majorité de l’accélération des calculs liés à l’IA se fait aujourd’hui sur du matériel Nvidia. 

Cet ordre du gouvernement américain souligne l’intensité accrue des tensions avec ces deux pays. Dans le cadre de la guerre en Ukraine évidemment, mais aussi alors que la rhétorique du gouvernement chinois se fait plus belliqueuse vis-à-vis de Taïwan: centre névralgique mondial de la production de composants électroniques.    

                                                                                                                        Source : L’usinedigitale  


CMA CGM va investir 1,5 milliard d’euros sur cinq ans pour se décarboner 

Le spécialiste du transport par conteneur sous pression, figure parmi les cibles d’une éventuelle taxe sur les « superprofits ». Le troisième armateur mondial, a dégagé un bénéfice net record de 14,8 milliards d’euros au premier semestre 2022. Soit 4 milliards de plus que TotalEnergies, et presque autant que ce qu’il avait lui-même enregistré en 2021. Une année déjà exceptionnelle ! 

A la suite de ce record phénoménale, Rodolphe Saadé, PDG de CMA CGM calme les tentions en annonçant qu’il consacrera 1,5 milliard d’euros, « sur cinq ans » à un fonds énergie . Ceci, sera destiné à « accélérer la décarbonation des activités » du groupe. Soit 300 millions d’euros par an pour permettre la transition des transports maritime, terrestre et aérien. Ainsi que la décarbonation de la logistique dans le monde. Il permettra par ailleurs de soutenir une plateforme mondiale d’innovations. Celle-ci sera développée avec de grandes entreprises, des PME, des startups, des acteurs académiques et scientifiques. 

Investissement dans les énergies bas carbone

En nouant des partenariats avec des groupes industriels maîtrisant les bio-technologies . Ou encore avec des « startup prometteuses ». Ce qui devra ainsi « accélérer l’émergence » de la production de fuels alternatifs. Comme le bio fuel, le biométhane, l’e-methane ou encore le méthanol décarboné. 

Dans son communiqué, CMA CGM rappelle ainsi son implication dans plusieurs projets. D’abord, en partenariat avec Engie, dans le projet « Salamandre », censé produire « 11.000 tonnes de biométhane de 2ème génération par an dès 2026 ». A noter aussi, le projet « Titan », qui permettra de générer jusqu’à 100.000 tonnes de biométhane d’ici à 2025. En Outre, CMA CGM reste partenaire du projet « Jupiter 1000 » à Fos pour « réfléchir à la production à grande échelle de e-méthane bas carbone » pour ses navires. 

CMA CGM s’est associé à Energy Observer . Le but est de développer « un prototype de porte-conteneurs dédié aux liaisons régionales propulsé à l’hydrogène liquide ». L’objectif de ce dernier, est d’aboutir à « un transport maritime décarboné à plus grande échelle sur la courte distance notamment ». 

Enfin, le groupe promet de « s’engager dans la sobriété et l’efficacité ». A travers « un plan de gestion énergétique du parc immobilier ». Mais aussi une incitation des collaborateurs à recourir aux mobilités douces. Il promet ainsi de réaliser 10% d’économie d’énergie dès l’hiver prochain. 

                                                                                                                                Source : La Tribune 


Le Port d’Anvers – Bruges fait valoir ses atouts aux exportateurs marocains 

Le Pôle Logistique de l’ASMEX, a organisé récemment en partenariat avec l’Ambassade de Belgique Flanders Investment & Trade et la Chambre Belgo-Luxembourgeoise, une conférence dédiée à présenter le port d’Anvers – Bruges aux exportateurs marocains. 

Dans son mot d’ouverture, Monsieur Abdelaziz Mantrach, le Président du Pôle Logistique a mis l’accent sur l’importance de la fusion des deux ports flamands. Ce qui devrait renforcer leur position dans la chaîne logistique mondiale, en tant que deuxième pôle portuaire européen pour assurer une croissance durable. 

Cette plateforme portuaire, devrait également constituer un hub pour les exportateurs marocains. Dans le but de développer leurs exportations en direction notamment des pays de l’Europe de l’Ouest, Centrale et des pays nordiques. 

Il a ajouté que cette dernière détient une localisation géostratégique avec une connectivité multimodale intense. A savoir maritime, fluviale, routière et ferroviaire. En plus d’un professionnalisme hors pair de la communauté portuaire, qui est spécialisée dans les bonnes pratiques et les meilleures performances logistiques. En plus, d’un réseau de distribution non seulement rapide, mais aussi fiable et efficace. 

Cette conférence qui a vu la participation de plusieurs exportateurs et logisticiens marocains, qui s’inscrit dans le cadre des efforts de l’ASMEX. Et qui vise à proposer à ses membres des solutions optimisées pour le renforcement de leur compétitivité sur les marchés internationaux. 

Pour ce faire, l’ASMEX ne cesse de multiplier ses partenariats dans un cadre gagnant-gagnant pour mieux promouvoir et diversifier l’offre exportable marocaine. Tout en y apportant sa contribution pour la facilitation des procédures du commerce extérieur. 

Les représentants de Mme l’Ambassadeur du Royaume de Belgique à Rabat, de Flanders Investment & Trade et du Port d’Anvers Bruges ont tenu à rappeler, que la fusion des deux plateformes maritimes a permis: d’ériger le nouveau port en 2ème place au niveau européen après celui de Rotterdam, premier port d’exportation de l’Europe. Le nouveau port offre des solutions logistiques pour tous les secteurs d’activités avec des connexions sur l’ensemble des plateformes mondiales. 

                                                                                                                          Source: Maritimenews